La femme de ménage à Tahoua

11 octobre 2010

La femme de ménage à Tahoua

Parfois ignorées, les bonnes sont devenues à Tahoua une « denrée » rare. Pratiquement exercé par les femmes touaregs et quelques côtières (qui coûtent très chères) le travail des bonnes assure beaucoup l’équilibre dans les familles (surtout fonctionnaires). Toutes fois ces bonnes constituent une source de dislocation de bon nombre de foyers. Chargée de faire le ménage, la bonne très mal intentionnée cherche à conquérir mai guida (le mari) à l’insu de madame. Si le mari est un inconséquent et irresponsable il tombe assez facilement dans le piège. D’autre part c’est le mari même qui provoque. Très rare sont les bonnes qui contredisent leur « patron ». Dans le souci de garder son poste elle accepte les avances de Monsieur. C’est pourquoi aujourd’hui certaines femmes refusent d’embaucher une bonne. Même si elles le font ; elles optent pour une qui est trop âgée et/ou moins attirante. Une bonne jeune est à craindre surtout avec les hommes d’aujourd’hui affirment-elles.

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