L’historique du peuplement de Tahoua

13 octobre 2010

L’historique du peuplement de Tahoua

Selon une étude monographique de Elhadji Alilou Noma (Février 2002) natif de Tahoua et premier Maire de la dite localité, les premiers occupants seraient des païens qui habitaient dans l’Aïr venant du Soudan Oriental.

De tradition animiste, ils sont classée en deux(2) catégories :

–          Les Azna Massafat, autochtones ayant primitivement habité les cavernes de la forêt de Babayé et croyant à l’existence de deux (2) divinités invisibles : le caillou pour le fétiche de Babayé et le mamelin pour le fétiche de Tahoua.

–          Ils sont les maîtres du sol et incarnent la surveillance de territoire. Ils sont respectés par la terre par leur appartenance à la caste des puisatiers.

–          Les Aznas ordinaires sont des différentes ethnies qui forment tout autour des Azna Masaafats, le village de Tahoua. Ils croient au culte de possession (Bori) et sont considérés comme les vassaux des Azna Massafats. Ils possèdent à l’intérieur des groupes de familles, des génies qui viennent renforcer les actions de fétiches de Babayé.

–          Autrefois les chefs de Tahoua portaient le titre de Magagi et le 1er Chef s’appelait Magagi Gardo venu du Nord à la recherche des pâturages. Il fonda le quartier Guidan Fako actuel quartier Kourfeyaoua II.

–          Magagi Amintchi succède à Gardo

–          Magagi Mado fut le 3ème Chef, venant d’Illéla Ader, il sera chassé par les habitants de Tahoua

–          En 1901, Tankari, né vers 1872, fut le 1er Chef nommé par les colons français; il finira par fuir le trône parce que menacé de mort par ces derniers qui tuèrent un de ses esclaves.

Après lui, 8 chefs de cantons se sont succédés et l’actuel chef élu le 30 janvier 1977 avec acclamation s’appelle Maharazou Moussa dit Abba, né vers 1928 à Tahoua.

Les premiers habitants de Tahoua vivaient principalement de l’agriculture, de l’élevage et de la chasse.

L’histoire de Tahoua, fut marqué par plusieurs événements sociaux dont les plus importants sont :

–          l’arrivée des blancs en 1900;

–          les famines cycliques (Makagé en 1917, Tamakay en 1932, Tchin Goudjiya en 1938, Kantakakagué en 1984);

–          les guerres (Guerre de Kaocen en 1918, Yakin Sidi Adou en 1964);

–          les attaques des prédateurs des cultures et les épidémies;

–          le partage du canton de Tahoua en trois (cantons de Tahoua, Kalfou et Bambeye) en 1945.

Pour plus d’information retrouver la mamographie de toute la région en cliquant sur ce lein.

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