Le maraichage au Niger:Forces et faiblesse

18 janvier 2011

Le maraichage au Niger:Forces et faiblesse

Le Niger est un pays d’Afrique subsaharienne dont l’économie repose avant tout sur  l’élevage et l’agriculture. Cette dernière représente 40 % du PIB national. Elle  mobilise à elle seule, 91 % de la population. Malgré sa situation désertique l’agriculture constitue l’un des piliers de  l’économie nigérienne. Ainsi pour assurer la sécurité alimentaire ces populations développent des cultures maraîchères ou cultures de contre saison. Après la fin des cultures hivernales, le maraichage devient une source de revenu pour beaucoup de jeunes Nigériens. Il leur permettant en cela, de subvenir aux dépenses de la famille s’ils ne sont pas partis en exode. Avec leur petit outillage agricole (la houe, le coupe-coupe, la hache, le couteau, etc) ces agriculteurs mettent en valeurs des lopins de terres acquis tous grâce à héritage (rare sont ceux qui louent). dans la plus part des cas, cette activité est pratiquée à partir des puisards, avec des moyens très rudimentaires. De façon artisanal, ils produisent une très grande quantité de tomates ; de chou, de laitues, d’oignons pour ne citer que cela. Cette pratique constitue un tremplein au développement de beaucoup de région au Niger.

Les cultures maraichères sont profitables au Niger. Cette année, rien qu’avec la culture d’oignon assez de jeunes ont encaissé des millions de nos francs.  L’oignon est devenu il y a deux mois de cela, « l’or noir » des nigériens. Toutes fois il faut noter que, le maraichage dans ce pays se heurte à certaines difficultés. On peut citer entre autre l’insuffisance des eaux souterraines liée véritablement à la pluviométrie peut abondante. Les motopompes et autres engrais ne sont utilisés que par quelques producteurs aisés. .Une ignorance des techniques de conservations des produits agricoles .Les techniques agricole utilisées sont jusqu’ici rudimentaires et les moyens modernes presque inexistants. La grande majorité des agriculteurs au Niger  n’ont pas accès aux crédits. Le caractère informel de la production ainsi que de la commercialisation de certains produits maraîchers en particulier l’oignon ne permet pas d’apprécier sa contribution sur revenus producteurs et à l’économie nationale. Ils manquent en générale de formations et de sensibilisations. Un faible accès aux produits phytosanitaires menace aussi les productions chaque saison.

Ce secteur est si important, pour cela  nos dirigeants doivent beacoup investir.

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