Une tradition à Nous!

3 mars 2011

Une tradition à Nous!

Cette histoire  m’a été racontée par un ami. Par son importance j’ai dis il faut que je la partage avec vous. Il y a une tradition dans les sociétés nigériennes qui consiste à rentrer dans la maison d’autrui la nuit et lui prendre tout ce qu’on veut. Généralement se sont les nourritures, les volailles, les produits agricoles que les gens prennent. Imaginez-vous, cela n’est pas considéré comme un vol. Le matin les « preneurs » racontent leurs exploits. C’est aussi les lieux de raconter toutes les découvertes : les mariés trouvés en pleine activité ; le mari ou la femme mal couvert ou mal habillé. On entend toutes sortes d’histoires. Les  poursuivants eux aussi expliquent comment ils ont pu venir à bout des « malfrats ». Quelques soient les dégâts causés, la victime n’a pas le où porter plainte. C’est notre coutume à nous. Si c’est un jeune qui se fait prendre, il reçoit sa punition sans que personne ne lève le doigt. Depuis le fil de temps cela n‘a inquiété ni gêné personne. Cette pratqiue s’appelle « Atararas ».  Cette pratique il faut le rappeler, est essentiellement pratiquée par le jeune pendant le mois de carême, ou les récoltes au claire de la lune. Dans un village de la commune de Tahoua un jeune n’a pas bénéficié de tous ces arrangements, de tous ces entorses à la loi que constitue le atararas. Un jour avec ses camarades ils attrapa le coq de leur voisin et le mangèrent. Celui-ci n’a pas voulu laisser l’affaire là. Il porta plainte chez le chef du village qui imposa à la famille du jeune de payer la coquète somme de 100.00 F CFA. Beaucoup pensent que le chef a été très sévère. Beaucoup d’actes plus criminels ont été posés mais n’ont pas eu un tel châtiment. Certains voient une cause lointaine de problème entre la famille du condamné et celle du chef du village ; des petites histoires qu’on en trouve ça et là entre les familles. Toutes fois, certains jugements rendus par nos chefs traditionnels étonnent fermement.  On ne sait guerre sur quoi, ils se basent pour rendre leur verdicts. C’est ainsi que  dans mon propre village, il y a deux ans de cela, le chef a contraint un habitant à payer plus de 150.000  de nos franc pour avoir donné un cadeau à une femme divorcée. Pour toutes ces raisons, nos différents chefs traditionnels doivent comprendre que la loi est partout la la même. Il n’y a pas de loi traditionnelle ou moderne. Tous les lois visent les mêmes objectifs. Ce qui fait rire aux autres, dérange beaucoup d’autres personnes. Un adage de chez disait « le monde est unique mais les hommes sont de près différents ». Certaines  pratiques nigériennes ou plutot africaine me parait très vagues et insolites. Savez-vous qu’au Niger les femmes surtout rurales ne prononcent jamais le nom de leurs époux ?  Par honte ou par pudeur quelques soit les situations une femme marié ne peut pas dire le nom de son mari publiquement. Elle ne prononce pas aussi même celui de son homonyme. Cela est valable pour leur premier enfant. Ici se sont les femmes qui le font le plus souvent et quelques rares hommes. C’est pourquoi, on donne aux enfants des noms très bizarres ou des noms qui rappellent un fait ou un événement dans l’année. La femme a tellement honte de son premier enfant au point elle ne peut même pas lui prononcer la parole. Il est très difficile de voir une femme entrain de discuter avec son fils aîné. Cette pratique est plus fréquente dans  les sociétés peulhs. Selon une autre coutume dans certaines régions du Niger, on ne baptise pas les enfants. Pour eux si on donne un nom propre à un bébé, la mort peut le surprendra facilement. Ils donnent toujours à leurs enfants des noms communs.

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