ASSOUMANE Habibou

L’initiative « 3N » au Niger, un programme politique très rêveur

Le programme politique du PNDS-Tarayya cette année est defini en 8 point. Le 4e des 8 points de ce programme politique de l’ancien leader de l’opposition politique du Niger Mahamadou Issoufou élu le 12 avril dernier a retenu l’attention de plus d’un Nigérien et  de tous ceux qui croient à un changement au pays. Le Niger est un pays agricole. Un soutien sans faille à ce secteur contribue sans nul doute à l’émergence du pays dans le concert des nations. C’est peut être pourquoi Issoufou ne veut pas laisser une bonne occasion en or comme celle-ci lui échaper. Le monde rural doit être une priorité. Issoufou, le nouveau président démocratiquement élu du Niger est le seul homme politique qui n’a pas dirigé le Niger. Il fait parti des rares politiciens Nigériens voire même Africains qui ne sont pas trempé dans des affaires louches. Beaucoup, voient en lui un incontestable partisan du changement. Selon ce fameux programme « 3N », « Plus de 900 milliards FCFA seront alloués à l’agriculture et à l’élevage, afin d’une part d’assurer la sécurité alimentaire à travers l’Initiative 3N « les Nigériens Nourrissent les Nigériens », d’autre part d’accroître les revenus des paysans et des éleveurs. Ce cercle vertueux ainsi amorcé constituera le socle du développement de notre pays ». Pour le PNDS désormais l’agriculture nigérienne doit subvenir aux besoins de tous les citoyens. Des gros moyens  seront injectés pour la réalisation de ce plan très ambitieux et touchant. Depuis les années de l’indépendance et vu l’acuité du climat, l’apport des dirigeants précédents dans le secteur agricole est presque invisible. Même si les aléas climatiques perturbent l’agriculture nigérienne, il faut reconnaitre le pays a une superficie de terre cultivables conséquentes permettant aux Nigériens de s’occuper des autres Nigériens. Si cette détermination se concrétise le parti rose nigérien a réussi là où les autres ont échoué. Nous pensons que la guerre des postes avec les alliés politiques ne détournera pas le PNDS de son propre programme. Néamoins, il est temps aujourd’hui que le Nigérien pense à son propre avenir. Nous avons en Afrique des richesses naturelles importantes nous permettant de subvenir à tous nos besoins. Les aides des bailleurs de fonds et autres communauté internationale ne sont que des cadeaux empoisonnés.


La récitation des hommes politiques.

En Afrique la politique se fait de plusieurs façons. Tous comme les politiciens on peut trouver de tous les coupleurs. Au Niger l’adhésion à un parti politique est très simple et facile. Seulement les ambitions cachées dernière cette entreprise sont multiformes. Il y a des personnes qui adhèrent à un parti par amour au président du parti. D’autre le font par principe. Peu sont ceux qui le font par idéologie. De fois, le soutien est énorme au point que certains meurt, perdent tout ce qu’ils ont de plus cher.  Mais chez nous, ceux qui le font pour le matériel sont plus nombreux. Pour certains hommes entrer en politique c’est comme ouvrir une boutique. C’est un fonds de commerce pour eux. Malgré le soutien aveuglé, la part qui revient aux militants après le combat réussi,  est très décevante. Le discours d’un homme politique est comme le cri d’un coq. Il le fait au  même moment et il ne le change pas. L’homme est un animal politique disait un grand penseur. Même s’il ne peut pas se passer d’elle, aujourd’hui les hommes politiques de bonne foi sont rares. Pour être un bon politicien en Afrique et au Niger, il faut savoir mentir. Il faut savoir dribler. Avec leur discours toujours écrit au conditionnel, les hommes politiques ne disent jamais la vérité à leurs partisans. « Si nous seront élus nous allons vous garantir une éducation gratuite et de qualité », « nous allons vous construire des routes, des hôpitaux, si si si si …………. ». Ce sont les phrases qui reviennent dans tous les discours politiques. Les militants ovationnés chantent cris et dansent en voyant le « sauveur ». Mêmes si parfois ces promesses sont réalistes, il faut reconnaitre que les gens exagèrent. On peut promettre ce qu’on a ou en fonction de ces moyens. Certaines promesses politiques ne sont pas pour 5 ans ou 10 ans. Mais pour gagner la confiance de l’électorat on lui faits miroité un changement lointain pour un proche avenir.


La folie de la communauté internationale face à la crise libyenne

Kadhafi lui seul n’est pas la Libye. Dans cette guerre, les Européens réussiront certes à le chasser du pouvoir et même le tuer. Ils doivent en effet,  mettre en tête que, c’est aussi des milliers des citoyens que la mission de l’OTAN dirigée par la France sous le mandat Onusien qui seront tués. En tirant sur les rebelles Kadhafi est accusé de crime de guerre. Les dégâts et les tueries perpétuées par les avions français auront quel qualitatif ? Grâce à ces frappes beaucoup des Libyens seront dépourvu du nécessaire. Ils ont aujourd’hui plus peur que jamais. La France prétend aracherla liberté pour les peuples libyens. Mais quelle liberté ? Ils vont les libérer de quoi ? Les Français qui se croient meilleurs défenseurs des droits  et libertés manque de liberté sur leur propre territoire. L’interdiction des signes religions en est un exemple éloquent. Tous ces intellectuels ; ces penseurs et diplomate n’ont pas pu démontrer à la communauté internationale son tord en s’attaquant à la Libye. On ne sait pas vraiment où se trouve le pêché du guide Libyen. Mais on connait bien que le camp de la communauté internationale qui soutient toute forme d’asphyxie de la Libye, le fait pour des intérêts économiques. Le pétrole libyen est sans nul doute la cause lointaine et immédiate. Si non comment peut on comprendre que les rebelles colombiens ont prient en otage Ingrid sans que la France n’a levé le simple doit. Elle s’est uniquement arrêtée à des condamnations de principe. La Coré du nord menace toujours la Coré du sud et les autres pays frontaliers mais rien n’a été fait par cette communauté pour la dissuadé. En chine et en Russie la question des droits de l’homme est toujours problématique. Ici en Côte d’ivoire, Gbagbo a perdu les élections mais refuse de céder la place à un président élu. En sautant Gbagbo pour attire en Libye on constate qu’aisément cette communauté internationale n’est pas impartiale. Il est claire que, quelque soient les compétence d’un président (Arficain surtout) s’il ne plait pas à la France et ses acolytes il ne présidera jamais . Désormais les Africains ne voteront plus. C’est la communauté internationale qui  doit le faire à leur destiné.


Les dessous des élections au Niger

Le vent de la démocratie a apporté beaucoup de choses à l’Afrique et  aux africains. De la constitution à la  république, au type de régime tout se fait presque par les élections. Ces dernières sont parfois entachées d’irrégularités ce qui constitue un pointb de départ de beaucoup de tensions dans les pays africains.

Les Africains ont un mode d’élection qui étonne.  Il n’obeit à aucune statistique ou sondage. Seul en Afrique et nul par ailleurs qu’on peut constater certains manœuvre électorales. On parle ainsi, d’une démocratie ou élections à l’africaine. On se demander en cela, si on peut organiser des élections justes libres et transparentes  comme aiment toujours dire les autres? Je me sui intéressé beaucoup aux différentes élections organisées au Niger pendant ces 6 derniers mois. J’ai constaté des choses très insolites dont aucun observateur n’a vu ni  parlé. Si dans certaines partie du pays (dans les villes par exemple) on fait des queues pour voter, dans d’autres (nomades) on ne voit même pas les électeurs. Les membres de bureau de vote passent la journée sous les arbres en compagnie de quelques personnes sirotant le thé. A la fin de la journée, ils remplissent les PV en fonction de leur aspiration politique ou celle des personnes trouvées sur le site. Dans d’autre village du pays, un seul membre de la famille peut voter pour tous les autres pourvu que leurs noms figurent sur le registre ; et cela même décédé si la carte est disponible.

Un seul électeur peut voter dans  deux à trois villages environnants. Un ami me racontait, dans un bureau un électeur avait caché le flacon de l’encre indélébile quand il a constaté que les personnes qui le suivent ne sont pas de son parti. Toutes ces manigances se font parfois avec la complicité des membres du bureau de vote. Même si quelqu’un est pris en flagrant délit on l’excuse. C’est entre nous disaient-il. Les élections ce n’est pas une religion. Mes frère villageois oublient vraiment une chose : le pêché ce n’est pas seulement en religion ! Pour eux c’est une simple compétition. Il faut passer par tous les moyens pour y arriver.

En Afrique de façon générale et au Niger en particulier les candidats ne sont pas élus en fonction de leurs idéologies ou programmes politiques. En dehors de la campagne qui continue même le jour du vote les élections chez nous on quelque chose de particulier qu’une personne externe ne peut pas connaitre. Les fraudes électorales sont fréquentes dans toutes les régions du pays. C’est pourquoi, le conseil constitutionnel avait annulé les résultats de plus de 600 bureaux des élections législatives passées.


La santé n’a pas de prix!

Les élèves en cour de recréation

La rareté de contrôle sanitaire est un phénomène bien développé dans nos différents pays africains. Les populations mêmes, n’apportent pas beaucoup d’importance parce que les premiers responsables n’ont pas fait du développement du secteur sanitaire leur cheval de batail. Cela dit, on est parfois responsable au premier rang de certaines maladies qui nous embarrassent. Au Niger, l’un de faits le plus inquiétant du système de contrôle sanitaire que personne ne relève la tête pour voir, sont les vendeuses qui jonchaient les rues, aux alentours ou dans les écoles pendant la récréation. Ces commerçantes dans la plus part des cas ne respectent aucune règle d’hygiène ou d’environnement. Elles sont sous les arbres, sous le soleil, à même assises le sol. Le vent qui ventait arrachait parfois les couvercles des ustensiles dans lesquels se trouve la marchandise. Une seule quantité d’eaux est utilisées pour laver les tasses pour celles qui en ont. Pour les autres, c’est le pagne qui leur servait de serviette pour nettoyer les mains et les pots. Les beignets, les galettes, et autres plats vendus dans ces endroits sont exposés à tout risque. Ce sont les enfants de bas âges qui n’ont aucune notion de choix et ignorent tout sur l’hygiène qui sont les principaux clients. Le seul examen médical que demandait l’état à ses commerçantes avant d’exercer leur activité dans nos établissements scolaires n’est pas suffisant. Au delà des vendeuses, il faut aussi, protéger la nourriture vendue. Dans le passé, les agents du service d’assainissement passaient dans les établissements scolaires pour le contrôle. Ils chassaient les vendeuses qui ne sont pas en règle. Ils arrachaient et détruisaient toutes les nourritures dont la qualité reste à désiré ou les normes d’hygiène ne sont pas respectées. L’état et les chefs d’établissement doivent redoubler de vigilance pour éviter à nos enfants, nos frères des maladies causées par juste notre imprudence et le comportement avare de certains à gagner l’argent à tout prix.  Ce qui ne tue pas engraisse. Par ironie un camarade disait « Ce que nos enfants mangent comme nourriture dans la cour de recréation, si c’est un enfant blanc qui le consomme il sera malade automatiquement; ou bien même mourir ». La santé n’a pas de prit. Il faut aussi que nos responsables éducatifs pensent et trouvent une solution rapide au phénomène de transe et d’évanouissement des élèves surtout fille dans certains établissement de la place. Ce phénomène de « Génie Tchatcheur » comme on le nomme ici  est fréquent dans plusieurs écoles.


Moi,je soutien Khadafi

Kadhafi

Les événements qui se déroulent actuellement en Libye sont de loin différents de ceux de la Tunisie et de l’Egypte. Même s’il y a eu des échauffourées ça et là, il faut reconnaitre que les manifestations dans ces deux derniers pays ont été pacifiques. Les populations ont marché. Elles ont fait des siting ; scandant des slogans hostiles aux monarchies existantes. Cette forme de lutte a été différente de celle des libyens qui ont utilisé des armes. Aujourd’hui tout le monde est conscient que le soulèvement social est une solution à certains problèmes sociaux-politiques et économiques dans plusieurs pays. Mais la résolution forcée des crises ne se fait pas sans heurts. L’aboutissement est toujours semé de conséquences fâcheuses et de mécontents. Quand une partie des Libyens s’est soulevée en se servant des armes, Kadhafi, lui aussi a donné une réponse du berger à la bergère comme on le dit. Il a utilisé des moyens réciproques pour parler comme un diplomate. Kadhafi est un dictateur mais pas comme tous les autres. Ceux qui connaissent bien le pays affirment que les Libyens sont les plus choyés des gouvernés en Afrique. Le président actuel leurs a garanti beaucoup de choses . C’est pourquoi d’aucun pense que, le départ de Kadhafi sera une grosse perte pour les Libyens et même pour beaucoup de pays. En ce moment, tout ce qui se passe à Bengazi n’est plus un soulèvement social ni moins une révolution. C’est une rébellion. La communauté internationale passe tout son temps à accuser Kadhafi de tuer des Libyens. On reproche aussi d’une façon à une autre le silence  complice des chefs d’état Africains. Sans chercher à savoir ce qui se passe véritablement. Les medias partisanes et vendeuses de rumeurs racontent tout ce qu’ils veulent. Je dirais que cette communauté est entrain de faire une ingérence. Chercher à mettre un embargo pour le guide libyen n’est pas une solution. Car, les précédents embargos n’ont rien démunié de ce qu’est la puissance de la Libye dans la sous région. Pour cela, les grands justiciers du monde, doivent faire attention. Leur intention d’attaquer la Libye pour faire partir Kadhafi à tout prix ne leur fera pas oublier leurs échecs d’Irak et d’Afghanistan.

Une chose est sur, quand Kadhafi quitte le pouvoir, les rébellions armées du Niger est du Mali seront moins fortes ou oubliées.


Les conséquences de la crise politique en Côte d’Ivoire et au Libye pour les Nigériens

Les crises que connaissent ces derniers temps la Côte d’Ivoire et la Libye n’ont pas des conséquences seulement internes ou nationales. Le Niger est l’un des pays qui souffre beaucoup de cette instabilité. Car, se sont des dizaines de milliers de migrants nigériens, toutes catégories confondues qui séjournaient dans ces deux pays. La migration apporte une part très importante dans l’économie nationale au Niger. La crise ivoirienne a des conséquences économiques et sociales importantes  sur tous les  pays sahéliens enclavés de l’UEMOA. Elle rend très aléatoire l’approvisionnement des pays qui utilisaient le port d’Abidjan. Cette crise  réduit notablement les débouchés. Le blocage libyen et ivoirien rend certains projets de beaucoup de familles incertains. Les exodants Nigériens en Cote d’Ivoire et au Libye apportent beaucoup de soutiens à leurs familles. Vu l’allure des choses, la dégradation de l’état des bourses de ces familles est prévisible.  Aujourd’hui avec ces doubles crises, nul ne sait combien de famille seront dépourvues du nécessaire d’ici le début de la saison des pluies. Avec aussi certains aspects xénophobes de ces crises beaucoup de nos compatriotes seront maltraités. Déjà en Libye on parle d’implication des mercenaires d’Afrique noire. Ce qui explique que,  l’après crise sera aussi une autre épreuve rude pour nos concitoyens. Les affrontements entre les deux camps opposés n’épargneront pas les populations étrangères. Ces derniers, surtout en Libye ont fait beaucoup l’objet d’acte de discrimination, d’intimidation et de séquestration de toutes sortes. Cette fois ci encore on risque le pire.


Une tradition à Nous!

Cette histoire  m’a été racontée par un ami. Par son importance j’ai dis il faut que je la partage avec vous. Il y a une tradition dans les sociétés nigériennes qui consiste à rentrer dans la maison d’autrui la nuit et lui prendre tout ce qu’on veut. Généralement se sont les nourritures, les volailles, les produits agricoles que les gens prennent. Imaginez-vous, cela n’est pas considéré comme un vol. Le matin les « preneurs » racontent leurs exploits. C’est aussi les lieux de raconter toutes les découvertes : les mariés trouvés en pleine activité ; le mari ou la femme mal couvert ou mal habillé. On entend toutes sortes d’histoires. Les  poursuivants eux aussi expliquent comment ils ont pu venir à bout des « malfrats ». Quelques soient les dégâts causés, la victime n’a pas le où porter plainte. C’est notre coutume à nous. Si c’est un jeune qui se fait prendre, il reçoit sa punition sans que personne ne lève le doigt. Depuis le fil de temps cela n‘a inquiété ni gêné personne. Cette pratqiue s’appelle « Atararas ».  Cette pratique il faut le rappeler, est essentiellement pratiquée par le jeune pendant le mois de carême, ou les récoltes au claire de la lune. Dans un village de la commune de Tahoua un jeune n’a pas bénéficié de tous ces arrangements, de tous ces entorses à la loi que constitue le atararas. Un jour avec ses camarades ils attrapa le coq de leur voisin et le mangèrent. Celui-ci n’a pas voulu laisser l’affaire là. Il porta plainte chez le chef du village qui imposa à la famille du jeune de payer la coquète somme de 100.00 F CFA. Beaucoup pensent que le chef a été très sévère. Beaucoup d’actes plus criminels ont été posés mais n’ont pas eu un tel châtiment. Certains voient une cause lointaine de problème entre la famille du condamné et celle du chef du village ; des petites histoires qu’on en trouve ça et là entre les familles. Toutes fois, certains jugements rendus par nos chefs traditionnels étonnent fermement.  On ne sait guerre sur quoi, ils se basent pour rendre leur verdicts. C’est ainsi que  dans mon propre village, il y a deux ans de cela, le chef a contraint un habitant à payer plus de 150.000  de nos franc pour avoir donné un cadeau à une femme divorcée. Pour toutes ces raisons, nos différents chefs traditionnels doivent comprendre que la loi est partout la la même. Il n’y a pas de loi traditionnelle ou moderne. Tous les lois visent les mêmes objectifs. Ce qui fait rire aux autres, dérange beaucoup d’autres personnes. Un adage de chez disait « le monde est unique mais les hommes sont de près différents ». Certaines  pratiques nigériennes ou plutot africaine me parait très vagues et insolites. Savez-vous qu’au Niger les femmes surtout rurales ne prononcent jamais le nom de leurs époux ?  Par honte ou par pudeur quelques soit les situations une femme marié ne peut pas dire le nom de son mari publiquement. Elle ne prononce pas aussi même celui de son homonyme. Cela est valable pour leur premier enfant. Ici se sont les femmes qui le font le plus souvent et quelques rares hommes. C’est pourquoi, on donne aux enfants des noms très bizarres ou des noms qui rappellent un fait ou un événement dans l’année. La femme a tellement honte de son premier enfant au point elle ne peut même pas lui prononcer la parole. Il est très difficile de voir une femme entrain de discuter avec son fils aîné. Cette pratique est plus fréquente dans  les sociétés peulhs. Selon une autre coutume dans certaines régions du Niger, on ne baptise pas les enfants. Pour eux si on donne un nom propre à un bébé, la mort peut le surprendra facilement. Ils donnent toujours à leurs enfants des noms communs.


Niger:Promotion de la scolarisation des enfants lèpreux

Un combat de lutte entre deux lèpreux

La lèpre est l’une des maladies préoccupantes dans nos sociétés. Elle est toujours parmi nous. Cette maladie que beaucoup qualifient de honteuse n’est pas héréditaire, ni contagieuse. Les lépreux et leurs familles sont très mal vus dans les sociétés nigériennes Donc ne stigmatisons pas nos frères infectés. C’est dans cette logique qu’une journée de lutte contre la lèpre est organisée tous les 13 février de chaque année. Promouvoir le traitement des malades (de la lèpre) comme les autres malades, en respectant leur dignité et leur liberté d’êtres humains ; amener les biens portants à se débarrasser de la peur absurde qu’ils ont de cette maladie et de ceux qui en sont atteints ; et enfin, sensibiliser de façon permanente la population sur cette maladie sont entre autres les objectifs assignés à cette journée. Cette année le thème retenu au Niger est« La lèpre toujours parmi nous ». Dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale des lépreux cette année au pays c’est le quartier Koira Tégui de Niamey qui a été retenu. Une importante manifestation festive a eu lieu. C’était sous la présidence de la représentante de la ministre de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Attaka Zaraharatou, en présence du Secrétaire général du Ministère de la Communication, du Gouverneur de la région de Niamey, du Directeur général de la Santé Publique au Ministère de la Santé Publique, des administrateurs des communes ou leurs représentants ainsi que d’un grand public venu apprécier les prestations des malades de la lèpre. Ces derniers ont préparé des sketchs, des courses, et des combats de lutte traditionelle entre eux. Pour la ministre en charge de la population, en plus des activités génératrices de revenus, cette année, un accent particulier sera mis sur la promotion de la scolarisation des enfants lépreux pour participer à la construction de leur avenir et leur permettre ainsi de contribuer au développement de notre pays.


Les jeunes Nigériens face au chômage

Quelques jeunes à leur Fada

Au Niger, la plupart des jeunes diplômés sont des chômeurs. Ils gonflent les rangs des sans-emploi, avec leurs frères non scolarisés. À la suite des programmes d’ajustements structurels imposés par la banque mondiale et le FMI, L’État nigérien, plus grand recruteur du pays, n’embauche plus. Les grands services « consommateurs de ressources » sont privatisés. Le secteur privé, très embryonnaire au Niger, est lui aussi en difficulté. Toutes les grandes entreprises et autres ONG créatrices d’emploi sont concentrées à Niamey. Pour des séances de recrutement elles exigent beaucoup aux candidats. Dans un pays où, près de 55 % des chômeurs sont à la recherche de leur premier emploi, tous les d’appel d’offre de recrutement sont accompagnées de la mention au moins 1,2,3,4 voir 5 ans d’expérience. On sait bien qu’il n’y a pas une école d’expérience. Beaucoup de jeunes qui sont insérés dans la fonction le sont grâce au canal d’un parent, d’une connaissance qui est quelque chose quelque part.  Quand les conditions changent l’homme doit s’adapter ou disparaitre disait l’autre. Pour palier à ce problème de chômage les jeunes se sont constitués en Fada. La fada est devenu un lieu de retrouvaille, de debat. Devant leur théier ils parlent du tout est du rien. C’est leur tribune, « un service » a eux où tout se dit sans tabou. La solidarité dans les fada est si importante où tout se partage. L’animation dans les fadas fait oublié aux jeunes leur situation. Même s’ils ont les mêmes destins, il faut préciser que les fada sont créee dans la plus part des cas en fonction de conviction, vision ou idéologie. A partir du nom d’une fada ou de son slogan, on peut connaitre leur devise. Ainsi on a la fada Gakanisey, Fada 2000; Fada Love; Fada belle air, etc. Les fadas occupent les jeunes, mais ne règlent pas pratiquement le problème de l’emploi. On devient « fadantchés » (membre d’une fada) pour tout simplement atténuer l’impact du sous-emploi et survivre  contre la précarité.