Le cousinage sauve un policier voleur du cellulaire

30 novembre 2010

Le cousinage sauve un policier voleur du cellulaire

Ce soir Abdou n’est pas parti à la fada. Il a choisi d’aller rendre visite à sa tante qui habitude au quartier Kalley Est. De retour il passa chez son blanchisseur et prit ses habits. Demain c’est lundi. Abdou est un jeune fonctionnaire d’ethnie peulh  résidant à la rive droite de Niamey. Au moment où il atteignit le nouveau marché, il trouva un policier qui fait le contrôle des pièces des automobilistes. Le policier Baoura est d’ethnie  maouri. Il stoppa Abdou et lui demanda les pièces du véhicule. Avant d’arriver chez le policier, il parlait au téléphone avec son oncle d’Abidjan. Quand il freina devant le policier il déposa son cellulaire juste au dessus de son volant. Abdou est un citoyen honnête qui veut toujours être en règle vis-à-vis de la loi. Il retira les pièces qu’il garde toujours au dessus de lui dans sa voiture. Au moment de lever sa tête  le policier piqua le portable et le mis dans ses souliers  Le policier prend les papiers, il les feuilleta sans rien lire et les remet à son propriétaire puis dit « c’est bon tout est en règle. Tu peux partir ». Il  souhaita même bonne route à Abdou. Au moment de démarrer, Abdou remarqua qu’il ne voit pas son portable. Il se posa des questions où il peut être ? Il est sûr qu’il ne l’a pas laissé chez la tante car il n’y a même pas cinq munîtes qu’il a venait de parler à son oncle. Et chez le blanchisseur il n’est pas sortit de la voiture. De l’autre côté, un tablier a vu tout ce qui s’était passé. Il ne peut rien dire  par crainte de provoquer la colère du policier. Le policier demanda à Abdou de passer pour de ne pas créer un embouteillage. De répondre Abdou dit « je ne peux pas partir car je n’ai pas vu mon portable et je suis sur que j’étais venu ici avec». Le policer le demanda où il peut être donc ? Au moment qu’ils dialoguaient une collégienne (fille à papa certainement) arrive sur sa motobécane. Quand le policier la stoppa Abdou profita et la demanda si elle n’a pas de portable. Elle répondit à l’affirmatif. Mais je n’ai pas assez d’unité pour appeler ajouta t-elle. Abdou regarda à droite à gauche ; il aperçoit le tablier. De là, il le demanda s’il a des cartes de recharge. Il répondit oui, pour combien ? C’était en 2002. La seule compagnie téléphonique (CELTEL) ne produit pas des cartes de 1000F. Car, même les détenteurs du cellulaire se comptent à bout de doigts à Niamey. Abdou acheta la carte de 2500 et la donna à la fille qui la rechargea immédiatement. Baoura le policier voulait partir mais Abdou et les autres l’on dissuadé de rester voire la suite. Il  est entre le marteau et l’enclume. La fille demande à Abdou son numéro. Quand elle a commencé à composer les chiffres le front de Baoura  est en sueur. Il tremble déjà. Elle lance l’appel. Subitement on entendit le bruit d’un téléphone Siemens entre les pieds. C’est dans les souliers du policier affirme quelqu’un. Quand les gens commence à suchoter, le policier a volé, Baoura dit  « non ce n’est pas un vole. C’est juste pour voire la réaction de mon cousin peulh».

Au Niger il y a une tradition de cousinage entre les différentes ethnies. Dans la tradition un peulh ne peut rien refusé à un maouri et vis versa. Abdou n’a rien fait contre le policier. Seulement l’assistance imposa au policier de rembourser les 2500 f de carte. Vole ou pas vole, notre policier a été tenté par un esprit malsain. Beaucoup de personnes se sont trouvé dans la situation pareille à celle de Baoura avec l’introduction du cellulaire.

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