Laurent Gbagbo se soumettra t-il à La décision de la CEDEA?
Dans sa session extraordinaire d’hier mardi à Abuja la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a reconnu Alassane Watara comme le gagnant du 2e tour des élections présidentielles en Côte d’ Ivoire. Elle a également exclu de la commission le pays et demandé Laurent Gbagbo de démissionner au profit du président démocratiquement élu. Les observateurs de la chose ivoirienne ne sont guerre surpri de cette décision (un peu tardive). Gbagbo et ses complices ne le sont pas aussi. Et ils ne se soumettront jamais assez facilement. Il tirera les ficelles jusqu’à la dernière minute avant de commencer à quémander l’asile. La politique c’est un calcul. Et Gbagbo les a bien fait. Il a crée toutes les diversions possibles pour qu’il reste au pouvoir 5 ans après la fin de son mandat. C’est la même chose qu’il a fait au deuxième tour des précédentes élections qu’il sait pertinemment (et sa femme aussi) n’a pas gagné. De l’instauration du couvre feu au blocage de la CEI, Gbagbo est ses partisans ont bien scellé les choses. Par ces comportements il veut rester au pouvoir jusqu’à sa mort (quelque soit les conditions il me semble). Gbagbo a réussi son hold up si on peut l’appelé ainsi puisse que les politologues n’ont pas encore trouvé un nom à son acte. Dans tous les cas, cette situation est exceptionnelle pour le moment à l’Afrique et à la Côte d’Ivoire. Les événements en Côte d’Ivoire ressemblent à un mythe ou un conte mais c’est la réalité. C’est le comportement des hommes politiques qui veulent s’éternisés au pouvoir. Dans tous ces ouï-dire Laurent Gbagbo a oublié une chose : il ne faut jamais se tenir au travers des choix et de l’aspiration d’un peuple. Il a oublié également que tous les présidents qui l’ont tenté ont fini mal. A commencé par son prédécesseur Robert Gueyi. Le nigérien Mamadou Tanja a tenté la même mésaventure il a récolté les peaux cassés ou bien, les peaux coupés moi je dirais. Les hommes oublient vite l’histoire. Mais Gbagbo entant qu’historien ne doit pas être rattrapé par les faits.