Les affectations dans les zones rurales

5 novembre 2010

Les affectations dans les zones rurales

« Tous les citoyens sont égaux devant la loi ». Cette phrase est écrite dans presque toutes les constitutions du monde. Elle est une loi. Mais certaines lois ne s’appliquent pas partout et à tout le monde. Aujourd’hui, dans la ville de Tahoua l’affectation des jeunes femmes et filles diplômées (surtout enseignantes et agents de santé) constitue toute une gymnastique aux services compétents. Beaucoup d’entre elles refusent d’être affectées dans les zones rurales. D’une part, même si cela est fait, celles qui connaissent le réseau et/ou ont des relations, passent par tous les moyens pour changer les choses. D’autre part, cette situation est devenue un fonds de commerce pour certains  fonctionnaires irresponsables chargés de la question. Cela dit, si une fille accepte d’aller servir en brousse c’est qu’elle n’a pas tapé à la bonne porte. Elle doit concéder ou se concéder  auprès des autorités en charge de la question.  Vous trouverais dans une salle de classe deux à trois femmes enseignantes mais aux villages plusieurs classes attendent un enseignant pour démarrer les cours. Plusieurs milliers d’enfant innocent voient leur avenir se volatilisé. Leur droit à l’éducation devient incertain à cause des comportements égoïstes et lâches de certains individus. Vous trouverais également dans un service de santé (surtout au centre hospitalier régional) plusieurs infirmières assises ne faisant rien alors que des cases de santé ont été construites dans plusieurs villages et jusqu’ici elles n’ont pas occupants. Nos  frères et sœurs meurent de paludisme. ils ouffrent de maladies ordinaires par manque d’assistance. Mais, où est l’esprit, le combat des femme d’égalité entre les sexes ? L’étique et la morale profesionnelle existent-elles dans les services étatiques?

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