Ce qui se passe dans les pays arabes ces derniers temps attire l’attention de plus d’un spectateur. Les manifestations de la rue qui font tomber des dictateurs longtemps considérées intouchables. Cela démontre aisément que la démocratie n’existait dans ces contrées. La plus part de ces dirigeants arabes ont passé plus de 20 ans au pouvoir sans partage. Faisant de la richesse de leur pays un patrimoine familiale tandis que, la majeure partie de la population subi tous les mécontentements de la vie. Dépasser par les événements et animés par un esprit révolutionaire et de changement, les populations se sont révoltées, soulevées contre les pouvoirs en place. Commencée en Tunisie, cette fièvre de changement et de soulèvements à gagner beaucoup de pays arabes. Certains slogans, comme «La Tunisie est la solution» ou «Après Ben Ali, à qui le tour ?», étaient inspirés par les événements tunisiens qui ont conduit à la chute de 23 ans de « la dynastie » Ben Ali. Aujourd’hui se sont les jours au pouvoir de l’Egyptien Moubarak qui sont comptés. Les manifestants, parmi lesquels de très nombreux jeunes, scandaient des slogans en faveur de réformes sociales et politiques longtemps recherchées dans le pays. Ils répondaient à l’appel de plusieurs mouvements militant pour l’instauration d’une vraie démocratie. A travers ces manifestations, ces jeunes dénoncent les  tortures, la pauvreté, la corruption et le chômage» qui gangrènent leurs sociétés. Ils  scandaient également «Moubarak dégage», visant directement le vieux président en place depuis 29 ans. Malgré les remaniements à la tête de l’Etat et la promesse de ne pas se présenter aux élections de septembre prochain, la foule réclame sans cesse son départ. Il est claire de nos jours, on n’a pas besoin d’un coup d’état pour faire changer les choses (comme en Afrique noire). Le peuple est souverain, il a toujours le dernier mot.