Une autre page de l’histoire politique du Niger est tournée.

8 avril 2011

Une autre page de l’histoire politique du Niger est tournée.

Rien n’empêche au destin de s’accomplir. L’homme à la maîtrise de beaucoup de chose mais sauf celle du temps. Le temps est si précieux, si important on ne le rattrape jamais une fois perdu.  Depuis hier midi, le Niger est rentrée à grand pas dans l’histoire. La roue de l’histoire politique nigérienne tourne inexorablement et personne ne peut la stopper. L’investiture hier jeudi, 7 avril de Mahamadou Issoufou entant que 8e président du Niger et premier président de la 7e république démocratiquement élu marque la fin de 14 mois d’un régime militaire dirigé par le Général de Corps d’armé Djibo Salou. Après la phase transitoire, le Niger a eu tous les yeux braqués sur lui. Il a passé aujourd’hui avec brio le test de la communauté internationale. Ce pays ouest africain a réduit à cet effet à néant les prières infectes catapultées par certaines mauvaises langues. D’aucun pensait que c’est la fin de ce beau pays au plus grand Sahara africain longtemps considéré comme le laboratoire de la démocratie. En matière de démocratie, le Niger reste et demeure un exemple qu’il n’en déplaise aux détracteurs. La CENI a organisé 5 scrutins pendant 6 mois. Ceci constitue une véritable épreuve dont beaucoup de pays ne réussiront guerre. De l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, ces élections ont été considérées de justes, équitables, transparentes et libres. Et cela sans que quelqu’un soit violenté, humilier ou brimer. Cela prouve par conséquent, combien de fois le Niger est un pays de paix, de tolérance et de concorde. Les nigériens se sont manifestés par les voies légales et de la façon la plus loyale. Maintenant, reste aux dirigeants de cette 7e république, de montrer au reste des nigériens, de quoi ils sont capables. Mahamadou Issoufou « Zaki » (le lion comme le surnommaient ces partisans) et ses alliés politiques ont du pain sur la planche. Dans ce monde rempli de gourmandise, le PNDS a un grand défi à relever. Vu les évenements politiques précedents, la classe politique nigérienne n’a pas droit à l’erreur. L’heure est au travail. Nous devons cesser toutes nos luttes partisanes et travailler pour ce beau pays. Nous devons à cet égard montrer à la face du monde que nous aussi nous sommes compétitifs. On doit cesser d’appartenir à cette catégorie de pays pauvres, sous développés qui attendent chaque jour que l’extérieur les aide en leur dictant ses principes.  A cette ère de globalisation et de mondialisation, les Nigériens de tous bords doivent conjuguer leurs efforts en vue d’une réussite globale.

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