ASSOUMANE Habibou

Conséquence des marchés de bois dans la région de Tahoua

L’un des moyens initiés pour réussir la décentralisation au Niger est la création des marchés ruraux. Dans  les 41 communes que compte la région de Tahoua en moyenne 2 à 3 marchés sont crées dans chacune des communes pour une population totale de 2 658 099.

Ces marchés ont en effet pour objectifs  d’accroitre les revenus de la population : par la vente des vivres ; vente des animaux ; ventes des bois de chauffe. A travers ce dernier point les autorités communales entendent faire face au problème récurant de bois de chauffe qui est la principale source d’énergie du pays. En cela, les souffrances des femmes pour la recherche du bois seront allégées. Cela permettra aussi de lutter contre l’avancée du désert à travers la plantation des nouveaux arbres là où ils sont coupés. Des permis de coupe de bois ont été attribués à beaucoup de bûcherons. Ainsi tous les jours, ces marchés sont inondés du bois de toute sorte. Aujourd’hui, les effets escomptés ne sont plus. On assiste à une migration des quelques rares animaux sauvages qui existent dans la zone et de la destruction totale de la faune suite à l’abatage des arbres (même dans les champs de cultures) par ces soit disant bûcherons. Le désert avance sans trop de peine. Cela est dû au non respect des techniques de coupe et du plan d’aménagement malgré le contrôle des services environnementaux. Selon Abou Boubé un cadre environnemental d’Illéla, « pour remédier à ce problème on doit nécessairement revoir les conditions d’octroi du permis de coupe de bois. Il faut aussi renforcer les capacités des pauvres bûcherons sur les techniques de coupe de bois. Reboiser incessamment les zones où les arbres sont pratiquement coupés ».


Opposition entre Sud et Nord pourquoi?

La différence géographique entre les régions est naturelle. Cette particularité n’est pas sans conséquences. Cet aspect a beaucoup attiré mon attention au ponit de me poser la question suivante. Pourquoi, dans un même pays, le Sud et le Nord s’opposent-ils ? Presque dans tous les pays cette situation est visible mais, elle a plus de conséquences en Afrique. Le long conflit soudanais s’inscrit  dans cet objectif. Le nord et le sud sont en guerre. Au Nigéria, les nordistes et le sudistes n’ont jamais les mêmes idées et vivant dans un même espace géographique. En Côte d’Ivoire le Nord et le Sud étaient coupés pendant des années. En Mauritanie ; au Tchad ; au Niger, au Mali la liste est longue : connaissent toujours des remous dans le nord ou le sud. Cela a même touché les continents, d’où on appelle de pays du Nord ou du Sud qui sont qualifiée de  « pauvres », et qui sont généralement situés dans la partie sud des continents émergés. Contrairement aux pays du Nord qui sont plus développés, riches et puissants. Mais alors qu’est ce qui crée cette différence ? Pour la plus part des personnes cela, est dût à cause du seul esprit égoïste et insatiable de nos dirigeants.


1er décembre, journée mondiale de lutte contre le SIDA

Après la faim et les guerres le SIDA est devenue un autre fléau qui menace dangereusement l’humanité en générale et l’Afrique singulièrement. Le 1er décembre  de chaque année des personnes du monde s’unissent dans le cadre d’un effort commun pour l’éradication de cette maladie. Beaucoup de cérémonies s’organisent (conférences ; thé débats ; marches…) dans tout le monde pour sensibiliser les populations sur les modes de protection ; du suivi des malades dans les différents centres de prise en charge ainsi que la prévention contre cette calamité. 50% des sidéens dans le monde et 60% des sidéens en Afrique sont des femmes, selon un rapport du Fonds de développement des Nations-unies pour la femme (UNIFEM). Le rapport souligne une hausse du taux d’atteinte du VIH-Sida chez les femmes en Asie et aux Caraïbes en particulier, qui est passé en Asie, de 19% en 2000 à 35% l’an dernier, et pour les Caraïbes, de 27% en 2001 à 43% l’an dernier.

Aujourd’hui plus de 33 millions de malades du HIH/SIDA ont été recensés à travers la planète. Au Niger, à l’occasion de cette journée les porteurs du virus ont lancé un appel pressant à l’endroit des autorités pour une amélioration de leur prise en charge ; la création des centres de soins ainsi que la formation du personnel soignant.

La journée du 1er Décembre, il faut le rappeler, a commencé depuis 1988. A Tahoua, chaque année pour la commémoration de cette journée des séances de dépistages volontaires sont organisées à travers toute la ville.


Un Vendredi chômé, la constitution du Niger est promulguée.

Le jeudi 25/11/2010, la nouvelle Constitution de la 7e République a été promulgué par les autorités de transition au Niger. Cette constitution a été acceptée par 90% des nigériens suite aux élections référendaires du  31 octobre passées. Cela, marque le retour d’une vie constitutionnelle normale au pays et l’instauration de la démocratique.

La nouvelle Constitution il faut le dire, prévoit beaucoup de changement qui selon les spécialistes permettront d’éviter les erreurs passées dont entre autre l’article qui détermine la durée du mandat présidentiel à cinq ans, renouvelable une seule fois. Cet article ne ferra pas l’objet d’aucune révision. Cette disposition est incluse pour éviter au Niger des crises politiques fâcheuses suite à la modification des Lois fondamentales comme l’a fait Tanja pour se maintenir au pouvoir après la fin de son second mandat. Beaucoup de nos compatriotes ont confiance à cette nouvelle constitution. C’est pourquoi certaines lui donnaient le nom « d’une constitution en bêton ». Aucun texte fondamental avant, n’a retenue l’attention des autorités nigériennes comme la promulgation de cette nouvelle constitution. Pour insister sur son importance, cet événement a été relayé par la télévision et la radio publique. Ainsi, la journée de vendredi 26/11/2010 a été décrétée chômée et payée sur toute l’étendue du territoire. Des kyrielles de communiqués et d’intervention radio télévisée d’explication et de soutien à ce nouveau texte se sont succédées toute cette semaine. Mais alors, pourquoi la question d’amnistie aux auteurs et co-auteurs des coups d’État refait surface dans presque toutes les constitutions qu’a connues le Niger ? Pourtant on fait savoir aux nigériens que ces coups d’état se sont déroulés sans effusion de sang.


Le cousinage sauve un policier voleur du cellulaire

Ce soir Abdou n’est pas parti à la fada. Il a choisi d’aller rendre visite à sa tante qui habitude au quartier Kalley Est. De retour il passa chez son blanchisseur et prit ses habits. Demain c’est lundi. Abdou est un jeune fonctionnaire d’ethnie peulh  résidant à la rive droite de Niamey. Au moment où il atteignit le nouveau marché, il trouva un policier qui fait le contrôle des pièces des automobilistes. Le policier Baoura est d’ethnie  maouri. Il stoppa Abdou et lui demanda les pièces du véhicule. Avant d’arriver chez le policier, il parlait au téléphone avec son oncle d’Abidjan. Quand il freina devant le policier il déposa son cellulaire juste au dessus de son volant. Abdou est un citoyen honnête qui veut toujours être en règle vis-à-vis de la loi. Il retira les pièces qu’il garde toujours au dessus de lui dans sa voiture. Au moment de lever sa tête  le policier piqua le portable et le mis dans ses souliers  Le policier prend les papiers, il les feuilleta sans rien lire et les remet à son propriétaire puis dit « c’est bon tout est en règle. Tu peux partir ». Il  souhaita même bonne route à Abdou. Au moment de démarrer, Abdou remarqua qu’il ne voit pas son portable. Il se posa des questions où il peut être ? Il est sûr qu’il ne l’a pas laissé chez la tante car il n’y a même pas cinq munîtes qu’il a venait de parler à son oncle. Et chez le blanchisseur il n’est pas sortit de la voiture. De l’autre côté, un tablier a vu tout ce qui s’était passé. Il ne peut rien dire  par crainte de provoquer la colère du policier. Le policier demanda à Abdou de passer pour de ne pas créer un embouteillage. De répondre Abdou dit « je ne peux pas partir car je n’ai pas vu mon portable et je suis sur que j’étais venu ici avec». Le policer le demanda où il peut être donc ? Au moment qu’ils dialoguaient une collégienne (fille à papa certainement) arrive sur sa motobécane. Quand le policier la stoppa Abdou profita et la demanda si elle n’a pas de portable. Elle répondit à l’affirmatif. Mais je n’ai pas assez d’unité pour appeler ajouta t-elle. Abdou regarda à droite à gauche ; il aperçoit le tablier. De là, il le demanda s’il a des cartes de recharge. Il répondit oui, pour combien ? C’était en 2002. La seule compagnie téléphonique (CELTEL) ne produit pas des cartes de 1000F. Car, même les détenteurs du cellulaire se comptent à bout de doigts à Niamey. Abdou acheta la carte de 2500 et la donna à la fille qui la rechargea immédiatement. Baoura le policier voulait partir mais Abdou et les autres l’on dissuadé de rester voire la suite. Il  est entre le marteau et l’enclume. La fille demande à Abdou son numéro. Quand elle a commencé à composer les chiffres le front de Baoura  est en sueur. Il tremble déjà. Elle lance l’appel. Subitement on entendit le bruit d’un téléphone Siemens entre les pieds. C’est dans les souliers du policier affirme quelqu’un. Quand les gens commence à suchoter, le policier a volé, Baoura dit  « non ce n’est pas un vole. C’est juste pour voire la réaction de mon cousin peulh».

Au Niger il y a une tradition de cousinage entre les différentes ethnies. Dans la tradition un peulh ne peut rien refusé à un maouri et vis versa. Abdou n’a rien fait contre le policier. Seulement l’assistance imposa au policier de rembourser les 2500 f de carte. Vole ou pas vole, notre policier a été tenté par un esprit malsain. Beaucoup de personnes se sont trouvé dans la situation pareille à celle de Baoura avec l’introduction du cellulaire.


Le cellulaire et les bips

La bip consiste à faire intentionnellement des appels manqués. Les bipes ont des règles : généralement se sont les jeunes qui sont plus concernés par cette pratique. Elle leur permet  d’économiser les crédits. On bipe des personnes ; des contacts qui ont plus les moyens que soi. De façon générale, on bipe des amis seulement quand on n’a plus de crédit nécessaire pour un appel. Malheureusement, chez les femmes ou les jeunes filles, même si elles ont des unités elles bipent pour qu’on les rappelle.  Toutes fois, dans nos sociétés, la bipe est devenue une habitude. On  bipe   même quand on a. Pire, de nos jours on a des usagers de téléphones portables qui bipent même les numéros qu’ils ne connaissent pas. Quelqu’un que tu ne connais pas peux te biper « n » fois. Certains usagers se sont vu menacé sans raisons. il n’ ya pas une chose qui dérange comme la bipe provenant d’un numéro inconnu. Cette situation a causé beaucoup de désagrément chez les utilisateurs du cellulaire au Niger. Ainsi, l’état a demandé à toutes les compagnies téléphoniques (ZAIN devenue Air Tel; MOOV;Orange; SahelCom)opérant dans le pays de procéder à l’identification de leurs abonnés.


Le taux d’infanticide s’augment à Tahoua

L’infanticide, est le meurtre par un père ou une mère de son propre enfant. Il peut également désigner le meurtrier. Dans certaines cultures, il arrive souvent à un parent d’assassiner sa fille lorsque l’on considère qu’elle a déshonoré sa famille (selon le crime d’honneur).Depuis un certains temps les énigmes des  bébés abandonnés ou tués sont devenues un sujet de discussions parmi les Tawayaya (habitant de Tahoua). Tous les jours le scandale des jeune filles écolières ; petites vendeuses âgées de 15 à 16 ans enceintes est à la une dans presque toutes nos villes. Chaque année le taux des filles mères, qui n’ont pas réussi à s’en débarrasser de leur enfant s’accroit. Cette année selon les services compétents plus de 10 cas d’infanticide ont été enregistrés à Tahoua. Ce qui est curieux à ce niveau, toutes les personnes concernées sont des femmes mariées dont les conjoints étaient en exode au Libye. La région de Tahoua a un fort taux migratoire. Beaucoup de ses jeunes voyagent dans les pays comme le Nigeria ; la Côte d’ivoire ; le Cameroun ; pour ne citer que cela. Certains de ces migrants durent longtemps dans le pays d’accueil. Pour ceux qui partent au Libye la durée est plus longue. Le voyage est très compliqué d’où ils passent des dizaines de jours en cours de route. Ainsi, pour un migrant nigérien au Libye la durée minimum est de deux ans. La major partie de nos compatriotes sont mariés quand ils quittent le pays. Ils laissent leurs épouses sous le contrôle des parents. Habituées à « la chaleur humaine », certaines épouses ne peuvent pas résister pendant longtemps. Elles perdu tous certains privilèges et conforts qu’a la voisine ou autre camarade dont le mari est présent. Cela, les poussent à tricher, sans se protéger oubliant les conséquences.

Une fois le forfait accompli, la femme tombée enceinte ne peut pas garder l’enfant issu de cette relation pour beaucoup de raisons. Celle qui donne naissance à un enfant pendant une longue absence du mari pose un acte méprisable dans nos sociétés. Elle perd sa crédibilité et le respect des autres. Elle fait honte. Cette femme déshonore sa famille et celle de son époux. C’est pourquoi, dans le souci de sauver la face ces femmes passent par tous les moyens pour se débarrasser du bébé pendant ou après la naissance. Parfois, elles bénéficient de la complicité d’autres femmes.

Mais jusqu’ici, une question importante est passée sous silence : est-ce que ces femmes sont les seules responsables dans cette situation ?

Assurément que non, cette responsabilité est partagée. Les maris sont aussi en partie responsables. Rien ne prouve qu’ils n’aient pas triché eux aussi. En plus, chez les jeunes filles les garçons les désavouent et refusent de reconnaitre la grossesse. Vue la cherté de la vie, les parents qui exigent trop aux garçons sont aussi coupables. Mais en fin, quelle peut être la solution à ce problème ?


Le cellulaire « ami » du menteur

Isabelle Taubes disait  « Le téléphone portable n’est qu’un outil de communication très utile, nous permettant de joindre n’importe qui, ou d’être joint n’importe où. En réalité, il appartient à cette catégorie d’objets qui étendent les limites de notre vie psychique, accroissent notre capacité à fantasmer, à rêver, à désirer, à nous mettre en scène ».

De toutes les innovations technologiques des années 1990, la téléphonie cellulaire est celle qui a marqué un grand changement chez les utilisateurs. Le téléphone cellulaire est notre lien incontesté avec le reste du monde. C’est pourquoi, ses bienfaits sont évidents.  Ce pendant, on remarque que  le téléphone portable est utilisé de plus en plus  pour la divulgation du mensonge, la  prospérité du  vice et   le  désordre. En un mot, il est utilisé pour la promotion du mal. Le monde est gâté disait l’autre. Il va à l’envers. Il est plus gâté maintenant avec l’intrusion du cellulaire dans nos sociétés. Les usages du téléphone portable sont très diversifiés dans le domaine du mal. Il facilite nos tricheries quotidiennes, sert notre faiblesse, notre peur d’avouer des vérités funestes ou saumâtres.

Avec le cellulaire, on s’exprime  comme on le souhaite, à qui on veut et cela de partout. Votre interlocuteur ne peut jamais savoir d’où vous appeler. Seulement ce qu’on peut dire c’est : «Tu es où?», la réponse est donnée selon les  besoins. Le mobile crée vraiment un horizon de doute et d’imprévisibilité.  Cette situation donne beaucoup d’avantage aux usagers mal intentionnés. Ils trouvent la latitude de dire où ils sans au moins dire la vérité.  Le portable est devenu dans notre société, un instrument au service du mensonge,  un  dispositif idéal de l’adultère sans risque. Avec son service de sonnerie diversifiées et variées, le portable nous offre la possibilité d’échapper à certains appels encombrants. La liste des contacts nous donne le choix sur les appels que l’on doit répondre ou pas. Toute fois même si la personne insiste on a toute la latitude de prévoir la réponse aussi mensongère quelle soie. Le cellulaire renforce le degré de  l’hypocrisie humaine. Il crée trop d’hypocrite au tour de nous.


Une vidéo sur téléphone portable a faillit détruire l’industrie cinématographique en plein essor dans le nord Nigeria

Le téléphone portable est devenu une  vraie « cassette d’enregistrement ». Avec ses facilités multimédia, on peut filmer ; photographier et enregistrer toutes sortes d’événement. Le téléphone portable est un bon support de stockage. Aussi, on peut partager avec qui on veut toutes les données contenues dans son cellulaire. A cet effet, beaucoup d’images, photos et autres vidéos insolites ou « secrètes » ont fait le tour du monde. Le cellulaire a-t-il vraiment de secret ? Il est devenu aujourd’hui une autre source pour véhiculer toutes sortes d’information ou  rumeur. Parfois, se sont les usagers qui ont perdus leurs téléphones ou vendu sans prendre la peine de supprimer « les choses gênantes ». Imaginer quelqu’un qui filme les parties intimes de sa femme ou sa copine et que d’une manière à une autre quelqu’un tombe là-dessus ? Cela est arrivé à une actrice Haussa nommée HIYANA. Son copain Bobo aurait filmé leur fantasme dans une chambre d’hôtel à Lagos au Nigéria. Quand son téléphone a eu des problèmes, il l’a confié à un réparateur qui a découvert la vidéo et partager aux autres. Cette vidéo a fait presque le tour du Nigeria et même au Niger (moi-même j’ai vu la vidéo). Ce clip, odieux et honteux montre Maryam Hiyana, l’actrice populaire dans Kannywood industrie et son petit ami qui posent nue comme le jour où ils sont nés. Cette vidéo a été décrite comme le spectacle le plus obscène dans l’histoire de la réalisation de films au Nigeria et a suscité un débat houleux parmi les amateurs des films haoussa, les acteurs, les producteurs et le grand public.

Avant ce fallacieux scandale, des organismes religieux ont commencé à douter et critiquer le mode de vie de certains acteurs des Films Hausa communément appelé DANDALIN SOYAYA. Cela a poussé les autorités à prendre des mesures visant à régulariser la production des films hausa à Kano. Le récent incident malheureux met au claire la vraie conduite de toutes les stars. Une question se pose ici. Sans le téléphone portable est-ce le monde connaitrait le vrai visage de Hiyana ?


Le téléphone cellulaire dans les sociétés Nigériennes.

L’Afrique est devenue une place où les promoteurs de la téléphonie cellulaire trouvent leurs comptes. C’est ainsi qu’une multitude de cellulaire a envahi le marché de l’électronique Nigérien. Cette arrivée du téléphone portable, n’a pas été sans difficultés mais aussi, elle a apporté un changement drastique dans les comportements de tous les jours des nigériens. Au tout début, il est destiné à un cercle restreint. C’est un luxe dont seules les personnes nantis peuvent en acquérir. Aujourd’hui, ce secteur a eu un essor fondamental où même le paysan le plus reculé peut communiquer avec ses semblables. Le cellulaire a vraiment changé le monde africain en général et nigérien en particulier. Les compagnies téléphoniques augment du jour au jour la capacité de leurs installations pour desservir mêmes les régions les plus impraticables du pays. Avec le téléphone portable, on est informé de tout ce qui se passe dans le monde à la minute prête. Car, il a remplacé chez beaucoup d’usagers la radio ou la télé parce qu’on peut en avoir déjà incorporées. La technologie a bien fait des progrès. Le cellulaire, avec l’arrivée des chinois il y a chacun pour sa bourse.

Beaucoup de Nigériens se sont enrichis grâce au commerce des téléphones portables. Il est rare de faire 100 mètres dans nos villes sans trouver ça et là des kiosques de leur vente. D’autres se sont transformés en réparateurs ou bricoleurs. d’autres s’occupent du téléchargement des chants ; vidéos ; photos aux clients qui se présentent à eux avec tout le risque que cela peut avoir. L’introduction du cellulaire au Niger a crée des débouchés et chacun trouve vraiment son compte.